Les somnifères : ce qu’il faut savoir
C’est un peu le dernier recours en cas d’insomnie. Parfois, quand la limite est atteinte et que dormir est devenu plus que jamais indispensable, les somnifères s’imposent comme la solution. Une solution néanmoins temporaire qui se doit d’être considérée avec un maximum de prudence. Car si les médicaments peuvent en effet aider, ils ne doivent pas être utilisés avec légèreté.
Quand prendre un somnifère ?
Il faut généralement réserver les somnifères aux cas d’urgence. Aux insomnies aiguës dues par exemple à un événement perturbant. En cas d’insomnie chronique, il peuvent avoir leur place mais jamais au grand jamais de manière continue. Il est dans cette situation, préférable de consulter pour trouver une solution plus saine qui, à plus ou moins long terme, permettra de retrouver un sommeil de qualité, sans avoir recours à des traitements pharmaceutiques à risques.
Et il est bien sûr fortement recommandé de consulter un médecin avant de prendre un quelconque médicament pour contrer l’insomnie.
Comment agissent les somnifères ?
Il faut savoir que les somnifères ne reproduisent pas exactement le sommeil naturel. Ils ne font qu’en augmenter la durée et la quantité, mais en diminuent la qualité. La plupart des traitements vont ainsi diminuer le volume de sommeil profond, qui est pour rappel considéré comme le plus réparateur. Pris sur une longue période, il peuvent pousser l’organisme à s’y accoutumer et voient leur effet se diminuer avec le temps. Ce qui pousse généralement les personnes à en prendre davantage, mettant ainsi en place un cercle vicieux plutôt malsain.
Les médecins recommandent dans la plupart des cas des prises espacées. On peut par exemple se limiter à un ou deux comprimés par semaine.
À noter que les somnifères, et plus particulièrement les benzodiazépines, qui sont les médicaments les plus utilisés, présentent plus de risques chez les personnes âgées, dont le corps élimine moins rapidement cette substance. Ils peuvent alors affecter l’attention, la concentration, la mémoire et provoquer des chutes.
On ne le répétera jamais assez : les somnifères ne doivent pas être pris à la légère. Il s’agit quoi qu’il en soit d’un médicament et comme tout traitement, il doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Ces quelques informations n’ayant bien-sûr pas pour objectif d’encourager ou même de dresser un constat complet, mais seulement de souligner l’importance de se faire accompagner par un docteur, qui saura vous aiguiller au mieux.
Ainsi n’oubliez pas qu’il existe des alternatives aux somnifères. Il existe des somnifères naturels et autres plantes et infusions qui favorisent le sommeil.